Depuis plusieurs mois, le monde fait face à une hausse considérable du tarif du gaz.
Cette hausse du prix qui représente le résultat de certains faits à élucider, fait endurer aux utilisateurs une situation peu confortable avec le fournisseur. C’est dans le but d’apporter plus d’éclaircissement aux facteurs justificatifs de cette augmentation du prix du gaz, que cet article est proposé.
Sur quoi est fondée la fixation du tarif du gaz ?
Selon les lois en vigueur, le tarif réglementé pour le gaz doit prioritairement prendre en compte le tarif ou le prix du fournisseur chargé de la vente de cette énergie. Il s’agit d’un tarif qui peut connaître chaque mois, une hausse au niveau de ce fournisseur.
Par ailleurs, ce prix du gaz est fixé en prenant appui sur les tarifs d’approvisionnement, le prix du stockage, le prix de distribution, le prix du transport ainsi que celui de la commercialisation du gaz.
À en croire les estimations de la commission de régulation de l’énergie, ces tarifs d’approvisionnement liés au gaz sont déterminés en fonction des extractions liées à chaque offre de gisement.
Comment expliquer cette hausse des prix de gaz ?
Dans un pays, si le gouvernement se trouve dans l’obligation d’importer jusqu’à 99 % de sa consommation en gaz naturel, il ne saurait échapper au risque de flambée ou de hausse du prix de gaz venant du fournisseur.
En France comme dans plusieurs autres pays, le tarif sur l’offre de la commercialisation déterminant le prix du gaz varie en fonction de chaque fournisseur de cette énergie. En conséquence, il faut notifier en un premier temps que la hausse du prix du gaz s’explique d’abord par l’impact économique mondial qu’a engendré la crise sanitaire de la Covid-19.
De ce fait, étant l’un des produits les plus consommés, le gaz fait dorénavant face à une hausse de la demande par rapport à l’offre. Vu que la demande est supérieure à l’offre disponible, il s’est alors observé une augmentation considérable au niveau du prix du gaz.
Par ailleurs, le tarif réglementé, bien que victime d’une hausse du tarif du gaz, n’implique pas la totalité des foyers. Selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE), ce changement s’est uniquement observé dans les foyers disposant d’un contrat au TRV à Engie.
Doit-on blâmer la Russie ?
La France et l’Europe sont fortement dépendantes de la Norvège et de la Russie pour leurs sources d’approvisionnement en gaz naturel et en énergie. Ainsi, la Russie détient le monopole de l’approvisionnement dans toute l’Europe. Surtout le géant russe Gazprom. Ainsi, en raison de la construction de son gazoduc qui aurait retardé les activités, Gazprom a été soupçonné d’avoir réduit ses approvisionnements de gaz passant par l’Ukraine.
Par ailleurs, en plus des raisons liées à la supériorité de la demande par rapport à l’offre disponible, la Russie, grand fournisseur de gaz et d’énergie, a limité les exportations de ce produit, ce qui entraîne une hausse considérable au niveau du prix de vente de cette substance vitale. En effet, il n’est pas sans savoir que le pays de Vladimir Poutine a enclenché une invasion russe le 24 février 2022 contre l’Ukraine. Face à cette crise diplomatique, cet homme politique a annoncé jeudi 31 mars un arrêt précoce des exportations de gaz et d’énergie vers l’Europe.
Cet état de choses a occasionné une augmentation drastique du prix de gaz chez le fournisseur, plongeant ainsi les foyers dans une situation embarrassante.
Que faire pour adoucir cette hausse du prix du gaz ?
Devant la hausse du tarif du gaz à laquelle sont confrontés la plupart des pays consommateurs de gaz naturel, il est important de ne pas rester en marge des actions de réglementation. Ainsi, il urge d’anticiper sur les difficultés de la hausse de ces tarifs et prix du gaz et ceux de l’énergie. Chaque État doit de ce fait surveiller son approvisionnement en gaz naturel.
Aussi, pour réussir à limiter l’impact de la hausse des prix du gaz, le choix d’un contrat sur le gaz est important. L’idéal serait de souscrire à un contrat de gaz avec prix bloqué. Ainsi, la hausse du prix du gaz dans les ménages serait évitée.